Accessibilité en langue des signes : l’ARCOM s’engage pour l’avenir

Un échange décisif avec l’ARCOM Le 15 octobre, nous avons rencontré l’ARCOM. L’objectif était d’échanger sur les enjeux d’accessibilité à la télévision et plus largement dans le paysage audiovisuel français. Cette rencontre a mis en lumière un frein récurrent. Les conventions, renouvelées tous les dix ans, ne permettent pas toujours d’intégrer rapidement de nouvelles évolutions. Pourtant, les besoins du public changent vite. Les solutions techniques, elles, existent déjà. Conjuguer expérience et enjeux économiques Lors de cette réunion, nous avons partagé notre expérience de terrain et proposé une vision nouvelle. Notre approche, ancrée dans la réalité économique et tournée vers des solutions durables, complète le travail déjà mené depuis des années par les associations. Nous défendons l’idée que l’accessibilité télévisuelle doit être pensée comme une dynamique vivante. Elle ne doit pas être perçue comme une contrainte administrative. Cette posture pragmatique a trouvé un écho favorable auprès de l’ARCOM. Vers une normalisation de la traduction en Langue des Signes Cette rencontre a aussi confirmé notre engagement. Nous sommes signataires de la prochaine charte qualité ARCOM. Elle a surtout ouvert la voie à un sujet central : la normalisation de la traduction en Langue des Signes Française (LSF). Nous avons été chargés par la DGLFLF (Délégation générale à la langue française et aux langues de France) de travailler avec l’AFNOR sur ce projet. Ainsi, depuis plusieurs mois, nous participons activement à l’élaboration d’une norme spécifique. Nous avons présenté nos avancées à l’ARCOM. L’institution s’est déclarée prête à contribuer. C’est une étape importante. Elle marque un progrès vers la reconnaissance officielle de la traduction en LSF et son intégration dans les standards de qualité de l’audiovisuel. Des partenariats renouvelés avec les grands médias Ces efforts s’inscrivent aussi dans la continuité de la confiance de nos partenaires. Cette année encore, CANAL+ nous a confié la traduction en langue des signes d’une nouvelle émission. Cela prouve un engagement croissant en faveur de contenus accessibles et inclusifs. De son côté, France Télévisions, partenaire historique, poursuit sa collaboration. L’émission jeunesse Yétili, diffusée avec traduction en LSF, illustre bien cette démarche. Ainsi, ces collaborations confirment la place essentielle de la traduction en langue des signes dans la médiation culturelle et audiovisuelle. Article précédent
Un nouveau cap pour l’accessibilité en langue des signes au musée Picasso

Depuis plus de dix ans, le Musée Picasso nous fait confiance pour l’accompagner dans la mise en accessibilité de ses contenus audiovisuels. Cette collaboration de longue durée reflète la volonté du musée d’ouvrir ses collections à tous les publics. Elle place l’inclusion et l’accessibilité culturelle au cœur de son action. Un dispositif audiovisuel repensé Dans le cadre de la refonte de son visioguide, le Musée Picasso nous a confié une nouvelle mission : renforcer l’accessibilité de ses vidéos destinées aux visiteurs. Ce dispositif audiovisuel est essentiel. Il permet à chaque public, qu’il soit entendant ou sourd, de découvrir l’univers de Picasso à travers des contenus adaptés. Pour ce projet, notre intervention ne s’est pas limitée à la traduction. Nous avons assuré la traduction en Langue des Signes Française (LSF) tout en retravaillant l’ensemble des vidéos produites depuis plus de dix ans. En puisant dans nos archives, nous avons conçu un dispositif cohérent, harmonisé et réellement inclusif. Entre cohérence éditoriale et accessibilité claire Le nombre important de vidéos concernées a nécessité un travail approfondi. Chaque contenu a été revu pour garantir une harmonisation visuelle et éditoriale. L’objectif était clair : assurer une traduction fluide et fidèle en langue des signes tout en offrant une accessibilité lisible et agréable. Ce travail a permis de proposer un visioguide plus cohérent et plus accessible. Les visiteurs bénéficient désormais d’une médiation inclusive, sans rupture entre les différentes productions audiovisuelles. Accessibilité culturelle et partenariats durables Ce projet témoigne de la confiance renouvelée du Musée Picasso envers notre expertise. En dépassant la simple traduction, nous avons apporté une véritable valeur ajoutée en matière de cohérence audiovisuelle et d’accessibilité culturelle. Notre ambition reste la même : accompagner les institutions culturelles et musées avec des solutions globales. Nous associons exigence éditoriale, expertise technique et ouverture à tous les publics, afin de faire de l’accessibilité en langue des signes une évidence dans le monde muséal. https://youtu.be/YaYXr47PruQ Article précédentArticle suivant
Cultiver l’accessibilité : « Jardiner » s’ouvre à tous

Dans un monde marqué par des défis environnementaux et sociaux, que signifie jardiner au XXIᵉ siècle ?C’est la question posée par l’exposition Jardiner, présentée à la Cité des sciences et de l’industrie jusqu’au 12 juillet 2026. Conçue comme une promenade sensorielle et active, l’exposition explore les sciences cachées derrière le jardinage. Elle questionne nos pratiques quotidiennes, notre rapport à la biodiversité et les grands enjeux contemporains liés à l’écologie et au vivre-ensemble. Penser l’accessibilité dès la conception Dans le cadre de notre accord-cadre avec Universcience, nous avons pris en charge la traduction en Langue des Signes Française (LSF) d’une vingtaine de vidéos de l’exposition. Notre rôle ne s’est pas limité à traduire. Nous avons collaboré avec les équipes dès la conception des supports audiovisuels, afin que l’accessibilité fasse partie intégrante du parcours muséal. Repérages, échanges avec les réalisateurs, puis travail en post-production : chaque étape a été pensée pour offrir une expérience fluide et inclusive. Dans cette phase, nous avons également adapté certains contenus visuels en déplaçant ou en redimensionnant des éléments graphiques, afin de libérer l’espace nécessaire à l’intégration de la LSF et d’assurer une lecture harmonieuse de l’ensemble. Les tests usagers : une étape clé L’accessibilité culturelle évolue sans cesse. Pour les musées, la traduction en LSF n’est pas seulement un service, c’est une véritable démarche de médiation. Elle doit s’adapter aux usages, aux innovations et aux besoins réels des visiteurs. C’est pourquoi nous avons mis en place une méthodologie centrée sur l’usager. Des tests réguliers permettent d’évaluer la lisibilité des traductions en langue des signes, le confort visuel et la compréhension des contenus. Ces tests, initiés au Musée de la Marine, se poursuivront prochainement à la Cité de la Mer. Ils nous offrent un retour concret et précieux sur la qualité des dispositifs. Les remarques recueillies nourrissent directement notre travail et renforcent l’efficacité des traductions en langue des signes dans les musées. https://youtu.be/XX0mr7qHV3w L’accessibilité comme composante essentielle de la médiation culturelle À travers Jardiner, Universcience démontre qu’une exposition peut être innovante, sensible et inclusive. L’accessibilité n’est pas une option, mais une dimension fondamentale de la médiation culturelle. Chaque visiteur, qu’il soit sourd, malentendant ou entendant, doit pouvoir profiter d’une expérience riche et complète. Avec la traduction en langue des signes, l’exposition s’ouvre à tous les publics et fait de l’accessibilité une évidence. Article précédentArticle suivant Demandez un devis Ajoutez votre titre ici